Reportage photo sur l’île d’Hawai’i, principale île de l’archipel polynésien le plus septentrional et le plus reculé des continents.
Rainbow falls - Wailuku River State Park, 2005
Pétroglyphe
...laissé par les premiers hawaiiens
Epées d'argent, 'Ahinahina ; Argyroxiphium sandwicense DC. subsp. sandwicense - Mauna Kea, août 2005
Epées d'argent, 'Ahinahina - Argyroxiphium sandwicense DC. subsp. sandwicense - Mauna Kea
Cette astéracée, qui figure parmi les dernières plantes à s'aventurer en altitude, a été décrite par de Candolle en 1836.
Soleil rasant sur la caldeira du Kilauea - Hawai'i Volcanoes National Park, 2005
Une goutte de lave dans l'Océan Pacifique - Hawai'i Volcanoes National Park, 2005
La coulée de lave en se jetant dans l'océan crée une colonne de vapeur.
Sulphur Banks, 'Ohi'a lehua ; Metrosideros polymorpha Gaudich. - Hawai'i Volcanoes National Park, 2005
"Arbre de lave" - Lava Tree State Park, 2005
Ces moulages d'arbres se sont formés à la suite d'une coulée au passage bref.
Fougères arborescentes ; Cibotium sp. - Hawai'i Volcanoes National Park, 2005
Village enseveli sous la lave - Kalapana, 2005
Akaka Falls State Park, vue plongeante du sommet de la cascade, 2005
Ohelo 'ai ; Vaccinium reticulatum Sm. - Hawai'i Volcanoes National Park - 2005
Cette espèce pionnière, appartenant au même genre que la Myrtille ou l'Airelle, est endémique d'Hawai'i.
Côte au vent - Amakua Coast, 2005
Pololū valley overlook, 2005
Ohi'a lehua ; Metrosideros polymorpha Gaudich. - Kalopa state park, 2005
Sujet adulte : le petit Ohi'a est devenu grand !
Gecko diurne à poussière d'or ; Phelsuma laticauda (Boettger, 1880) - World botanical gardens, 2005
Ce gecko, originellement endémique de Madagascar, a été introduit puis s'est naturalisé dans plusieurs îles tropicales, dont Hawai'i.
Tortue verte ; Chelonia mydas (Linnaeus, 1758) reprenant sa respiration
Zone aride de la côte sous-le-vent
Sulphur Banks, 'Ohi'a lehua ; Metrosideros polymorpha Gaudich. - Hawai'i Volcanoes National Park, 2005
Fougères arborescentes ; Cibotium sp. - Hawai'i Volcanoes National Park, 2005
Nene, oies hawaïennes ; Branta sandvicensis (Vigors, 1833) devant la Caldeira du Kilauea - Hawai'i Volcanoes National Park, 2005
Oies endémiques de l'archipel d'Hawai'i, baptisé "îles Sandwich" par Cook lors de sa première expédition sur ces îles, en 1778. De nombreuses espèces endémiques conservent ce nom.
Tortue verte ; Chelonia mydas (Linnaeus, 1758) sur plage de sable noir, 2005
Hapu'u ; Cibotium glaucum (Sm.) Hook. & Arn. - 2005
Cette fougère arborescente doit son nom à la couleur de la face inférieure de ses frondes.
ʻōhiʻa ʻai, Mountain Apple ; Syzygium malaccense (L.) Merr. & L.M. Perry - 2005
Cet arbre fruitier figure parmi les plantes amenées par les premiers colons polynésiens. Elle s'est naturalisée depuis sur l'île.
Ohi'a lehua ; Metrosideros polymorpha Gaudich. - environs de Kalapana, 2005
Cet arbre fruitier figure parmi les plantes amenées par les premiers colons polynésiens. Elle s'est naturalisée depuis sur l'île.
'Ama'u ; Sadleria cyatheoides Kaulf. - Hawai'i Volcanoes National Park, 2005
Akaka Falls State Park - Foret tropicale humide, vue du sommet de la cascade, 2005
La cascade la plus haute d'Hawai'i, sur la côte au vent, au nord-est de l'île, zone la plus arrosée.
L’archipel d’Hawai’i doit sa formation au déplacement d’un point chaud, situé actuellement au sud d’Hawai’i, depuis près de 70 millions d’années. Chaque île est ainsi constituée d’au moins un volcan primaire et cinq volcans principaux forment celle d’Hawai’i. Le Mauna Kea, « montagne Blanche » en hawaiien en raison de la neige régulièrement visible au sommet, culmine à 4207 m et constitue le plus haut sommet de l’archipel.
Ce relief induit, sur une île de seulement 10455 km², une diversité climatique comparable à celle que l’on trouve sur les continents. On peut ainsi distinguer quatre principales zones: tropicale humide, aride et semi aride, tempérée et alpine.
L’archipel a été colonisé par les être vivants à partir des deux rives du Pacifique. La grande diversité des niches écologiques offertes et leur isolement ont favorisé les changements adaptatifs chez ces êtres vivants. La flore sauvage originelle présente ainsi l’un des taux endémisme les plus élevés au monde.
Cependant, cet écosystème est devenu très sensible, notamment à l’introduction d’espèces par l’Homme, et bon nombre des espèces endémiques sont aujourd’hui disparues ou se sont considérablement raréfiées.
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